20.02.2021

l'apoob & moi - interview avec Tom Buysse

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“Le choix le plus logique pour moi"

l'apoob n'a jamais compté plus de membres qu'en 2020. Depuis l'épidémie du Corona virus, l'association professionnelle a vu son nombre de membres croître jusqu’à plus de 400. La question surgit s’il est plus important d'être membre d'une association professionnelle en période de pandémie ou s’il y a d'autres besoins dans notre domaine professionnel qui demandent plus d’attention ? Et comment nos nouveaux membres perçoivent-ils l'importance de l'association professionnelle ? Nous avons posé la question à Tom Buysse, l'un de nos nouveaux membres

Vous êtes opticien-optométriste depuis neuf ans et vous n'avez rejoint l'apoob que l'année dernière, est-ce le COVID qui vous a convaincu ?

Oui et non, en tant qu'opticien-optométriste débutant, c’est la gestion du magasin qui prend toute l’attention, mais quand une situation comme le Corona se présente, on se rend compte qu'il y a un besoin de protection et de clarté envers notre profession. Les magasins d'optique, par exemple, n'étaient pas obligés de fermer parce que les réparations étaient autorisées. On n’avait donc pas droit aux primes, tandis que nous n’avions pas non plus de revenus de vente parce que la vente n'était pas autorisée. Pendant cette période, j'ai eu des contacts très étroits avec Viviane De Vries, directeur de l'apoob, que je connais déjà depuis mes études. Nous avons travaillé ensemble pour une réglementation plus claire et un support envers les opticiens et optométristes. C’est ainsi que j’ai également remarqué qu’une association professionnelle effectue un travail crucial dans les coulisses, par exemple en ce qui concerne l’arrêté royal et la réécriture de la nomenclature. Plus il y a de coopération dans notre secteur, plus on peut faire la différence envers les autorités. C'est précisément là que réside la force de l'association professionnelle.

Pourquoi avez-vous choisi l’apoob ?

Tout d'abord, je suis très heureux que le BFO et l’apoob travaillent en très étroite collaboration pour tout ce qui concerne le COVID, ce qui a apporté beaucoup de clarté auprès des opticiens et optométristes. J'ai finalement choisi l’apoob parce que je connais très bien Viviane et plusieurs autres membres du conseil d'administration. C'était le choix le plus logique et le plus naturel pour moi.

Qu'attendez-vous de l'association professionnelle ? Et est-ce différent en période de pandémie ?

Il est évident qu'un bon accompagnement pendant ces temps-ci est indispensable, mais l'attention de l'association professionnelle doit également se trouver dans le futur: une bonne protection et des réglementations claires pour la profession. C'est pourquoi la reconnaissance de la profession est si importante, mais aussi le respect de cette reconnaissance, à travers un bon suivi des accréditations, des formations, etc. Parce que ce n'est qu'ainsi que nous pouvons augmenter tous ensemble le niveau de soins oculaires et donner à la profession le statut qu'elle mérite. Il coule de source que l’association joue un rôle principal dans ce processus

Ensuite, en tant que partie objective, l'association professionnelle joue un rôle important dans l’accompagnement des membres en ce qui concerne les dernières recherches, les développements, les formations, les tables rondes, ... afin que l'opticien-optométriste ait tous les atouts pour prodiguer les meilleurs soins oculaires.

Et enfin, je pense qu'il est important que l’apoob mette la profession à l'honneur en organisant par exemple des campagnes de sensibilisation pour le grand public comme la Semaine de la Vision.

La profession a-t-elle beaucoup changé au fil des ans ?

Au cours des cinq dernières années, le marché a considérablement changé avec de nouveaux acteurs, y compris des acteurs purement digitaux. Par ailleurs, la perception des consommateurs a également changé, notamment dans le groupe cible des 15 à 35 ans qui ne comprend pas toujours pourquoi les lunettes sont beaucoup plus chères en magasin que les lunettes qu’on peut acheter en ligne en 5 clics. De plus, un opticien-optométriste avec un magasin physique doit également être présent en ligne aujourd'hui, ce qui nécessite une approche marketing différente.

· Quels sont selon vous les défis pour la profession d'opticien-optométriste ?

En tant qu'entrepreneur et d'un point de vue purement stratégique, le plus grand défi me semble d'amener la jeune génération au magasin et de créer des opportunités pour démontrer notre valeur ajoutée. Et bien sûr aussi la reconnaissance professionnelle, pour laquelle l’apoob et ses membres travaillent d'arrache-pied.

A propos de Tom Buysse:

  • Actif depuis 9 ans en tant qu’opticien/optométriste et entrepreneur
  • Possède des magasins d’optique à Gand et à Anvers
  • A ouvert des magasins d’optique pop-up à Courtrai, Knokke et Bruxelles
  • Ouvre un magasin d’optique à Amsterdam en février
  • A développé son enthousiasme pour l’optique dans le magasin de sa mère
  • Membre apoob depuis mars 2020